Catégorie : Ensemble

En vue des élections régionales. Ensemble! Nouvelle Aquitaine appelle à voter pour « On est là ! ».

La coor­di­na­tion régio­nale Nouvelle Aqui­taine des collec­tifs du mouve­ment ENSEMBLE! s’était pronon­cée pour une liste de rassem­ble­ment de toutes les forces de trans­for­ma­tion sociale, écolo­gique et démo­cra­tique sur une orien­ta­tion de rupture avec les poli­tiques menées par l’exé­cu­tif sortant et la majo­rité consti­tuée autour d’Alain Rous­set.

Pendant plusieurs mois, ENSEMBLE! a multi­plié les rencontres pour atteindre cet objec­tif. Les discus­sions avec la GDS et Géné­ra­tion.s n’ont pas abouti et le PCF et EELV n’ont pas donné suite à nos propo­si­tions de rencontre. De même, et malgré tous nos efforts, les rencontres et les discus­sions enga­gées avec la FI et le NPA pour construire la liste ‘’ On est là! » n’ont pas pu abou­tir, et nous le regret­tons.

Cepen­dant, cette liste porte une orien­ta­tion de rupture avec les poli­tiques Macron-­‐com­pa­tibles du président sortant et des propo­si­tions dans lesquelles nous nous recon­nais­sons: le lien avec les luttes sociales, la défense et le déve­lop­pe­ment des services publics en parti­cu­lier celui des trans­ports, la réorien­ta­tion de l’agri­cul­ture vers une agri­cul­ture biolo­gique, la lutte contre les grands projets inuti­les… Cette liste peut, à l’oc­ca­sion de ces élec­tions et au-­‐delà, contri­buer au néces­saire rassem­ble­ment de tou-‐te-­s celles et ceux qui se battent contre les poli­tiques libé­rales et auto­ri­taires de droite ou d’ex­trême droite, pour la justice sociale, la plani­fi­ca­tion écolo­gique et les liber­tés démo­cra­tiques.

En consé­quence, pour permettre que s’ex­prime un espoir de chan­ge­ment pour l’ave­nir, la coor­di­na­tion régio­nale Nouvelle Aqui­taine des collec­tifs d’ENSEMBLE! appelle à voter pour la liste ’’On est là’’ conduite par Clémence Guetté le 20 juin.

Le10 juin 2021

Communiqué d’ENSEMBLE! 87 – Le Président annonce du vent. Vent debout, amplifions la colère !

 En parfait illusionniste, Emmanuel Macron s’est contenté d’annoncer lundi 10 décembre de faux coups de pouce sans renoncer à son projet politique.

La hausse de salaire de 100 euros est un simple tour de passe-passe, recyclant des annonces antérieures, comme les hausses prévues de prime d’activité,et renforçant les exonérations de cotisations sociales. Pour les retraités les plus modestes, il se contente d’atténuer les dégâts qu’il a lui-même causés.

A aucun moment le président ne parle de redistribution des richesses, pourtant au cœur des revendications. Le financement des quelques mesures se fera sur l’argent public, pour ne pas indisposer grands patrons et riches financiers. Pas de remise en question du CICE (40 milliards d’euros par an pour les grandes entreprises) ou de la flat tax ; pas de rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune !

A aucun moment il ne parle de justice sociale. Pas derevalorisation significative du SMIC, pas de hausse des minimas sociaux, ou de revalorisation des retraites. Où sont les mesures permettant de renforcer les services publics et de répondre aux simples exigences d’une vie digne ?

A aucun moment Macron ne parle de transition écologique, alors qu’il en faisait le prétexte à sa taxe sur les carburants. La soif de démocratie, portée sur tous les ronds points de France n’a pas non plus été entendue.

Emmanuel Macron se contente juste d’infléchir sa communication publique, mais il continue comme avant, servant de bouclier et de porte-parole aux plus riches et appelant à la répression des mouvements sociaux. Rien ne change pour toutes celles et ceux qui crient haut et fort à l’injustice ! Rien de plus pour les plus précaires, rien de moins pour les plus riches.

ENSEMBLE ! 87 appelle à la réussite et à l’unité de toutes les mobilisations qui permettent de combattre les choix de société de ce gouvernement. En Haute-Vienne, toutes et tous, participons à la mobilisation syndicale du vendredi 14 décembre (10h30 carrefour Tourny) et samedi 15, à l’acte V des gilets jaunes (barrages de ronds-points, 14h carrefour Tourny).

Communiqué d’ENSEMBLE! Limousin à propos du 17 novembre 2018

 Pas de transition écologique sans justice sociale !

L’augmentation des prix des carburants est une nouvelle attaque, qui s’ajoute aux mesures antisociales depuis 18 mois : suppression de l’ISF, 70 milliards de cadeaux aux entreprises, hausse de la CSG sur les retraites, démantèlement du code du travail, etc.

Taxer la consommation des pauvres pour financer l’aisance des puissants ne constitue pas une politique de transition énergétique soutenable !

Le gouvernement Macron-Philippe ne fait rien pour promouvoir les alternatives au pétrole. Il continue à détruire le fret, les liaisons courtes ferroviaires, favorise une métropolisation croissante rendant obligatoire le recours à la voiture pour aller au travail, ou simplement faire ses courses, consulter un médecin… Il ne lutte pas contre la délocalisation des productions et la croissance du transport aérien et maritime. Pourquoi, au lieu de taxer les vrais responsables des pollutions, s’en prendre à ceux qui n’ont pas d’autre choix que d’utiliser leur voiture et dont les revenus sont les plus faibles ?

Pour une colère bonne conseillère…

Cette colère n’a pas pas d’issue dans la tentative de récupération de l’extrême droite qui ne s’est jamais préoccupée des enjeux climatiques ni des inégalités fiscales.

Accompagner cette révolte, c’est exiger d’autres politiques qui allient justice sociale et lutte radicale contre les changements climatiques, qui établissent une véritable justice fiscale en taxant les profits des entreprises pollueuses. La gratuité des transports publics et leur développement massif doivent devenir une priorité absolue. Il est urgent de changer de modèle de développement.

Contre Macron et son monde : réussir les mobilisations du 1er et du 5 mai, en Limousin comme ailleurs !

 STOP : la destruction des droits sociaux et des services publics, ça suffit !

La France ne peut pas faire plus à « cause de la dette » et il faut faire des choix…C’est ce que tous les membres du gouvernement Macron/Philippe répètent à l’envi :  hausse de la CSG pour les retraités, baisse des APL pour les locataires, diminution du nombre de fonctionnaires, retour à la case chômage pour les contrats aidés, fermeture de classes en milieu rural, …

C’est avec le même refrain que ce gouvernement argumente sur la nécessité de sélectionner dans l’enseignement supérieur au lieu d’ouvrir des places supplémentaires, qu’il pointe du doigt le « statut des cheminots » pour soumettre la SNCF à la concurrence et, à terme, à la privatisation ; c’est toujours sur le même air qu’il explique aux salariés des hôpitaux ou des  EHPAD,  qu’on ne peut leur accorder qu’une aumône, qu’on ne peut rien faire quand Carrefour ou Pimkie licencient… ou que les sous-traitants automobiles de GMS et de Steva en Limousin sont mis à mal…

Pourtant, de l’argent il y en a ! Plein ! Mais il pourrait servir à autre chose !

Il n’y aurait pas d’argent… SAUF que le gouvernement a trouvé ces milliards : pour supprimer l’impôt sur la fortune, ou étendre le Crédit Impôt Compétitivité Emploi sans créer d’emplois… Et tout ça au moment où les entreprises du CAC 40 annoncent des bénéfices record : près de 100 milliards de profits !

C’est donc bien un choix : alors qu’on favorise les plus riches, rien pour le plus grand nombre. Il est plus facile de nous faire croire, dans les medias, que ceux qui contestent sont des privilégiés, des nantis, … que tous se plaignent pour de mauvaises raisons…nous opposer entre nous, diviser pour mieux régner : une histoire vieille comme le monde ! Et nous ne pouvons accepter que certaines luttes aient comme seule réponse une répression violente.

Tous ceux qui sont dans la rue, en grève, ou qui dénoncent, à leur manière, ces injustices défendent la même chose :

  • des conditions de vie et de travail décentes et une protection sociale pour tous
  • des services publics de qualité sur tout le territoire, en ville comme à la campagne !
  • une juste redistribution des richesses

En Haute-Vienne, 18 organisations, syndicales, politiques et associatives appellent à la réussite et à l’amplification des mobilisations  à venir : CGT, FSU, Solidaires, CNT, UNEF, Confédération Paysanne (jeunes), Coordination des Intermittents et Précaires, Attac, Europe-Ecologie Les Verts, ENSEMBLE, NPA, PCF, Jeunes Communistes, Parti de Gauche, ADS, Ecolo, militants France Insoumise, Génération.s, Gauche sociale et Populaire Bellachonne.

Voici le tract que vous pouvez diffuser autour de vous (boîte aux lettres, mails, réseaux sociaux, …) pour convaincre les récalcitrants : en version noir et blanc (TRACT A4 N&B 1et 5 mai)  ou en version couleur (écran A5 couleur 1et 5 mai  ).

Mobilisons-nous pour assurer la réussite du 1er et du 5 mai !

Le 1er mai en Limousin :

• Brive : 10h30 sur le parvis de la gare
• Tulle : 10 h à la gare (où se trouvera une expo sur mai 68)
• Ussel : 10 h 30 place de la République
• Guéret : 10h30 devant la mairie
• Limoges : 10h30 carrefour Tourny
• Saint Junien : 10h30 Bourse du travail
• Bellac : 10h30 devant la mairie

Et le 5 mai, des cars montent à Paris pour faire la « fête à Macron », à l’occasion de  l’anniversaire de sa 1ère année au pouvoir :

  • car au départ de Saint-Junien 7h00 / Limoges 7h30 / La Croisière 8h00 (contacts : 06 12 04 33 64 ou lafetamacron@gmail.com)
  • car au départ de Guéret 7h00 avec arrêt à La Souterraine 7h30 (centre Y. Furet) et Châteauroux 8h45 (restaurant L’escale) pour le fête à Macron (contact : alix@hermeline.fr)

Limoges Terre de Gauche : compte rendu du conseil municipal du 31 janvier 2018

 Compte rendu du conseil municipal de Limoges fait par le groupe Limoges Terre de Gauche, auquel participe ENSEMBLE!  (élu : Frédéric Chalangeas) et repris de www.limogesterredegauche.fr

En introduction de ce très court Conseil Municipal, Monsieur Lombertie a expliqué qu’il serait irresponsable de s’opposer au « pacte de confiance » imposé par le gouvernement aux collectivités territoriales en matière de dotations. Pour qui en aurait douté, le Maire de Limoges ne luttera donc pas contre ce qui conduira à terme à une perte d’autonomie pour la municipalité.
La majorité s’est ensuite demandée, encore une fois, ce qu’ils allaient pouvoir faire de ce nouveau grand « demi-stade » de Beaublanc.

Parmi les opérations immobilières présentées par Monsieur Guérin, le groupe Limoges Terre de Gauche a voté contre la vente d’un terrain de 1200 m2 au Crédit Agricole, dans le quartier des Casseaux. Nombre d’habitants du quartier auraient aimé conserver cet espace vert, comme l’a fait remarquer Danielle Soury : « On aurait pu penser à un usage plus protecteur pour l’environnement plutôt que d’artificialiser encore 12000 m². Donc pourquoi sacrifier ce terrain, sans même consulter les habitants du quartier  ? »

Rythmes scolaires : Le Conseil Municipal a voté le retour aux quatre jours, qui devra par la suite être confirmé par les conseils d’administration des écoles. Le groupe Limoges Terre de Gauche s’est abstenu. Même si ce vote a été précédé d’une consultation, celle-ci fermait la porte aux propositions alternatives, comme l’à déploré Frédéric Chalangeas dans son intervention.

Défendant l’idée de la gratuité, le groupe Limoges Terre de Gauche a voté contre la nouvelle tarification des activités périscolaires. Notons au passage le changement de tarifs des cantines, qui augmente pour les familles à faibles revenus (1€ au lieu de 0,97€) mais qui diminue pour les familles à fort quotient familal (4,50€ au lieu de 4,67€)

Notons l’adhésion de la ville de Limoges à l’APMAC, association située à Saintes, qui remplacera l’AVEC, « Agence de Valorisation de l’Economie de la Culture en Limousin » que l’exécutif de la nouvelle région Aquitaine n’a pas souhaité conserver.

Vous pouvez prendre connaissance en cliquant sur ce lien de la lettre adressée à MM Vandenbroucke et Lombertie par le groupe Limoges Terre de Gauche, concernant la future étude sur l’impact de la réforme territoriale.

Le groupe Limoges Terre de Gauche a donné une conférence de presse, dont vous pouvez lire le résumé en suivant ce lien.

ENSEMBLE Haute-Vienne : législatives 2017 – Appel à voter pour une gauche debout et insoumise !

Le premier tour des élections législatives a été marqué par une abstention massive, signe que la crise démocratique est loin d’être finie. En Haute-Vienne, les caciques locaux du PS, une fois encore, ont été balayés. Cependant la vague « violet horizon » (mélange du rose pâle et de bleu) qui est annoncée a de quoi inquiéter. En effet, si le gouvernement dispose d’une majorité à l’assemblée, il sera tenté de mettre en œuvre le projet anti-social d’Emmanuel Macron au pas de charge : réforme du code du travail par ordonnance, réforme de l’assurance chômage et des systèmes de retraite, systématisation de l’Etat d’urgence,…s’appuyant pour cela sur le fonctionnement antidémocratique de la Vème république.

En Haute-Vienne, dans deux circonscriptions, il est possible de faire élire des députés qui s’opposeront à la politique du président : il s’agit de Danielle Soury dans la première circonscription, et de Pierre Allard dans la deuxième. Dans la troisième circonscription, les divisions de la gauche de gauche laissent les électeurs sans choix possible, puisqu’il ne reste que deux candidats de droite.

Dimanche, par notre vote, nous pouvons contribuer à faire battre la politique du président Macron. Mais dès lundi, il faudra, dans l’unité, opposer un large front social et politique : après l’illusion déformante des urnes, reprenons le combat !

Déclaration d’Ensemble ! Haute-Vienne pour les élections législatives 2017

Ci-dessous, la prise de position d’ENSEMBLE Haute-Vienne pour les élections législatives, après avoir tenté d’aboutir à des candidatures unitaires pour porter le programme L’Avenir en commun.

1 – Les élections législatives de 2017 s’inscrivent dans un contexte électoral à bien des égards inédit. Tout d’abord l’élection de Macron à la présidence de la République, si elle annonce la continuité et même l’aggravation des politiques antisociales, a bousculé le casting établi voilà un an, l’élimination des candidats issus des primaires de la gauche et de la droite constituant une première dont on peut penser que ce n’est pas qu’un accident. Les deux autres faits majeurs sont la banalisation du FN au plus haut niveau (pas de rassemblements antifascistes contrairement à 2002, porosité accrue entre les droites avec l’alliance MLP/NDA) et la percée historique d’un candidat d’une gauche de gauche : Jean-Luc Mélenchon.

2- La France insoumise, mouvement lancé voilà un peu plus d’un an à l’initiative de JLM, prenant de court les partis, dont ceux issus du Front de Gauche, qui envisageaient de soutenir ou de porter une candidature commune de transformation sociale et politique à gauche, réussit, malgré une dynamique de campagne avant tout nationale (médias traditionnels, internet, …) au regard de la personnalisation que représente l’élection présidentielle, à obtenir la 2e place en Haute-Vienne, devant la candidate du FN, celui des Républicains et très loin devant tous les autres à commencer par celui de la primaire socialiste. Plus de 46.500 voix. 22% des suffrages exprimés. Pour nous, c’est une très bonne nouvelle.

3- Ensemble ! 87, portant une appréciation positive – mais nuancée – sur le programme « L’Avenir en commun » et sur la dynamique, a appelé clairement à voter JLM pour « rassembler la gauche qui se bat » et a souhaité s’inscrire dans cette campagne pour en augmenter le succès. Dans le même temps, ses militant.es ont majoritairement rejeté l’idée d’intégrer La France insoumise et de signer la charte pour les élections législatives. Notre mouvement a fait nationalement des propositions de réécriture marginales de cette charte, fin 2016, restées sans réponse. Localement, nous avons par deux fois proposé des initiatives communes avec la FI, mais ce fut sans lendemain.

4- Dès janvier 2017, Ensemble 87 a interpellé les forces de ce qui fut le Front de gauche pour éviter les candidatures concurrentes aux législatives : conférence de presse, adresse écrite aux militant.es de la FI, intervention dans les assemblées de circonscription. Nous avons même renoncé à présenter des candidat.es (sacrifiant du coup le financement public de notre organisation, ce n’est pas rien !) pour lever tout obstacle. Sans succès. Nous avons vu se construire d’un côté des candidatures FI et de l’autre des candidatures PCF/ADS. Après le 2e tour de la présidentielle, nous avons fortement contribué à l’organisation de l’assemblée départementale publique « de la dernière chance », en vain. Le résultat est maintenant là, il y aura sur les trois circonscriptions de Haute-Vienne des candidatures FI et des candidatures PCF/ADS.

5 – Inutile de jouer au jeu de « c’est qui qui divise », car les torts sont partagés. On ne décernera donc pas de brevet de bonne moralité. La question qui est devant nous est une question ô combien pratique : comment prolonger la dynamique enregistrée lors de la campagne présidentielle ? Comment porter les thématiques de « L’Avenir en commun », qu’elles soient sociales, écologiques, démocratiques au plus haut dans les élections législatives ? Comment faire de cette séquence un levier au service du nécessaire front social et politique que nous appelons de nos vœux ? Comment, en refusant catégoriquement toute perméabilité entre la gauche qui se bat et celle qui combat les travailleurs, résister aux sales lendemains que nous promet le gouvernement Philippe ? En un mot, comment prolonger l’espoir au-delà de 2017 ?

6 – Lors de la campagne présidentielle, les militant.es d’Ensemble se sont impliqué.es à des degrés divers : certain.es rejoignant les groupes d’appuis insoumis et animant la campagne, d’autres faisant campagne à côté – ou aux côtés – de la FI, d’autres traînant un peu plus les pieds, échaudés par les contraintes organisationnelles et parfois démocratiques de ce mouvement en formation. Quoi qu’il en soit, nous sommes unanimes pour dire que le mouvement de politisation et de polarisation à gauche – alors que soufflaient quand même des vents contraires – dans le salariat et dans la jeunesse doit non seulement continuer mais en outre s’étendre. Nous sommes donc disponibles et volontaires pour apporter notre pierre et faire en sorte que « L’avenir en commun » – et donc les candidat.es qui le portent dans les trois circonscriptions de la Haute-Vienne  – obtienne le maximum de voix.

7 – C’est pourquoi Ensemble 87 appelle à voter et à faire voter pour les candidat.es présenté.es par la France Insoumise. Cette élection, outre qu’elle est importante pour faire rentrer le maximum de députés de « L’Avenir en commun » à l’Assemblée, doit nous permettre d’approfondir et d’élargir encore la dynamique enclenchée avec la présidentielle. La FI, sans rejouer des cartels de vieux appareils qui ont fait la preuve de leur inefficacité, doit maintenant s’ouvrir encore plus à celles et ceux qui, partageant son programme et ses options stratégiques, ne l’ont pourtant pas rejointe, ou ne souhaitent pas la rejoindre pour le moment. Malgré l’attente déçue de candidatures communes aux législatives, nous entendons poursuivre le débat et l’action afin de développer à gauche un pôle de rupture large et pluraliste, qui soit à même de mettre en œuvre le projet politique que nous défendons.

le 24 mai 2017

Déclaration politique d’ENSEMBLE!, 5 février 2017

Les élections françaises de 2017 se déroulent dans un contexte international lourd de tensions : arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis, interventionnisme de Vladimir Poutine, approfondissement des crises et des guerres au Moyen-Orient, attentats terroristes… Le monde est secoué de bouleversements qui ne vont pas manquer de se développer dans les prochains mois.

La société française est elle-même travaillée par des tensions et des fractures multiples qui peuvent se concentrer dans une crise politique inédite dont la séquence électorale de 2017 peut être un moment de dénouement.

Les inégalités insupportables, le chômage et la précarité, la crise du travail, l’absence d’avenir en particulier pour les jeunes générations, le déclassement que subissent certaines catégories ou certains territoires… tous ces phénomènes travaillent en profondeur la société française.

Mais elle est aussi marquée par les regroupements contre la politique sécuritaire et le projet de déchéance de nationalité, comme les mobilisations du printemps 2016 contre la loi « travail » et les discussions qu’elles ont stimulées. Plus largement, dans toute la société, sous des formes diverses, la recherche d’alternatives, les résistances aux régressions libérales et autoritaires, les solidarités nombreuses de citoyens anonymes envers les réfugié.es, la volonté d’inventer des solutions concrètes pour initier d’autres façons de vivre, de produire, de consommer… sont autant de germes d’une autre façon de faire société.

Cette opposition du plus grand nombre à la politique du gouvernement s’est traduite par le retrait du Président Hollande de la primaire et par la défaite éclatante de l’ex-Premier ministre Manuel Valls.

Le défi pour les forces de gauche qui ne renoncent pas à changer le monde est de se lier à toutes les aspirations progressistes, démocratiques, écologiques et sociales pour construire une alternative politique digne de ce nom.

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Unité ! Décla­ra­tion d’En­semble, 12 janvier 2017

Déclaration de l’équipe d’animation nationale d’ENSEMBLE, 12 janvier 2017.

L’année 2017 s’annonce lourde de graves dangers pour la population.

La faute d’abord au bilan désastreux de ce gouvernement qui aura fait le choix continu d’une politique ultralibérale et sécuritaire, qui aura systématiquement privilégié le patronat contre le monde du travail. Du Cice en passant par la destruction du code du travail, toute la politique du gouvernement est allée malheureusement en ce sens.

Les effets de cette politique sont délétères : le chômage de masse, la précarité généralisée, les difficultés sociales massives d’une grande partie de la population se trouvent encore accentuées. Cela participe à brouiller encore plus des repères politiques déjà très affaiblis, d’autant qu’au désastre de la politique économique et sociale s’ajoute le tournant sécuritaire.

Macron, hors de la primaire socialiste, comme Valls en son sein, se disputent le bilan de ceux qui auront su le mieux liquider la gauche. Hamon et Montebourg veulent s’en démarquer mais sans avoir pu démontrer la constance et l’utilité de leur position. Le désaveu du gouvernement et la crise du parti socialiste sont tels qu’il est peu probable que la primaire socialiste désigne le futur vainqueur de la prochaine élection présidentielle.

Dans ces conditions, la droite et l’extrême droite ont beau jeu de se poser en recours quand le gouvernement aura pendant 5 ans travaillé pour eux.

Car c’est fort de la politique de ce gouvernement que Marine Le Pen annonce pouvoir assurer la présence de l’extrême droite au second tour des prochaines élections, extrême droite qui maintient l’intégralité de ses positions réactionnaires et racistes en dépit d’un renouvellement de son image. Fillon se situe fondamentalement sur le même terrain réactionnaire et bourgeois, en y ajoutant un aspect vieille France catholique.

Leurs projets sont clairs : réaffirmer les valeurs de droite contre les homosexuels, les femmes, les immigrés, détruire l’assurance maladie et ce qui reste des conquêtes des travailleurs du siècle dernier, réprimer tous azimuts les syndicats, les associations, les lanceurs d’alerte.

L’un comme l’autre sont un danger mortel pour les droits sociaux et démocratiques, pour les femmes et les étrangers.

NON à Madame Le Pen qui veut renouveler son image pour mieux conserver ses positions réactionnaires et racistes !

NON à Fillon, la « vieille France » qui a fait la politique de Sarkozy avec la restauration de l’ordre moral, la destruction de la Sécu, au service du patronat, et voulant jouer, comme sa rivale dans la cour des « grands », tout à côté de Poutine et de Trump.

Le contexte et les dangers qui guettent ne peuvent conduire au repli : il nous faut proposer une initiative et un cadre unitaires qui peuvent combattre les démoralisations et rassembler, pour tracer un horizon différent.

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ENSEMBLE! Limousin : en 2017, ne pas se tromper de colère : des vœux de justice sociale, de partage et de fraternité

 En ce début d’année 2017, les pensées des militants d’ENSEMBLE !, composante du Front de Gauche, vont tout naturellement vers ceux qui, subissent au quotidien les effets dévastateurs des politiques gouvernementales, connaissent des fins de mois difficiles, endurent le chômage ou sont stigmatisés par des politiques et des discours discriminatoires.

Il y a de quoi être en colère, quand un gouvernement qui se prétend de gauche conduit une politique de droite, casse les droits sociaux avec la loi-travail, refuse d’ouvrir ses frontières aux migrants et emprunte parfois une rhétorique digne de l’extrême droite.

Pourtant cette année 2017 doit être celle de l’espoir : après des années de reculs sociaux, d’atteintes environnementales, de dénis démocratiques, il est urgent de reconstruire un espoir à gauche, en rupture avec les politiques des Hollande-Valls-Macron, et menant sans compromissions le combat contre la droite et l’extrême-droite.

A l’heure où beaucoup parlent de repli sur soi, de défense de la patrie, portons l’ambition d’une gauche qui ose, en portant haut le drapeau de la justice sociale, de la solidarité internationale et de la fraternité.

En 2017, ne nous trompons pas de colère ! Barre à gauche, toute !

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