Pour combattre le chômage et la précarité, et obtenir le retrait du projet de loi-travail, faisons entendre nos propositions alternatives en redescendant dans la rue, une fois de plus !
Le mardi 5 juillet, on manifeste :
• à Limoges : 10h30, point de départ : devant le siège du PS, boulevard de la Corderie
• à Brive : 17h30 : rassemblement place Winston Churchill, avant de partir en manif.
• Guéret : pique nique devant la préfecture à midi
Parce que nous proposons des mesures d’urgence contre le chômage et la précarité. Que 6 millions de personnes soient victimes du chômage tandis que s’accroît la pauvreté salariale n’est pas un fatalité ! Une autre politique, de gauche, est possible :
• refaire du CDI la norme en matière d’emploi, interdire le temps partiel imposé, établir un quota maximum de contrats précaires et de CDD (un seul renouvellement) et titulariser l’ensemble des précaires de la fonction publique ;
• augmenter les droits collectifs des salariés et des chômeurs, les droits à la formation, les allocations basées sur des cotisations patronales accrues, le droit à une reconversion pleine et entière ;
• établir un nouveau contrôle administratif sur les licenciements et empêcher les licenciements collectifs dans les entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires ;
• créer les emplois répondant aux besoins sociaux et écologiques de la population : des centaines de milliers d’emplois publics sont nécessaires dans la santé, l’enseignement, les transports, la protection de l’environnement, pour créer de nouveaux services publics, de la petite enfance ou de la perte d’autonomie. Ce qu’exigent les citoyen-nes, associations et syndicats rassemblés dans des collectifs comme « Notre santé en danger » ou la « Convergence de services publics », doit être entendu.
• au lieu de détricoter les 35 heures, les consolider par une loi qui les généralisera, obligera à embaucher, abaissera les durées maximales. Cela doit permettre d’avancer vers une nouvelle étape, la semaine de 32 heures sans perte de salaire ;
• donner la priorité de l’aide publique à l’économie sociale, solidaire et respectueuse de l’environnement, à la reprise par leurs salarié.es, des entreprises menacées ou cédées (droit de préemption) ;
• dans le domaine agricole, la « régulation » par les marchés et par la concurrence détruit l’agriculture paysanne. Il faudra rebâtir des outils de régulation, refuser la disparition programmée de l’agriculture paysanne, notamment dans l’élevage ; favoriser une politique d’installation de jeunes paysans au niveau des bassins de production, ainsi que des productions de qualité au bénéfice des paysans comme des consommateurs.