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Appel des GMS et de l’intersyndicale CGT-FSU-FO à soutenir Lech Kowalski à Guéret le 15 novembre

Lech Kowalski, réalisateur indépendant, mandaté par ARTE pour un reportage sur le combat des GM&S qui essaient de sauver leur outil de travail, a du subir une garde à vue de 20 heures, doit prochainement passer devant la justice le 15 novembre à 14h au tribunal de Guéret pour rébellion.

Le tract ci-dessous, signé de l’intersyndicale CGT-FSU-FO et des salariés de GMS, appelle à se rassembler ce jour-là à 14h  devant de le tribunal de Guéret.

« Rappel des faits : alors que Mr Lech filmait les salariés-es GM&S qui occupaient la Préfecture de la Creuse le 20 septembre 2017, ce dernier s’est fait sortir manu militari par les forces de l’ordre. Une évacuation brutale, pas nécessaire et injustifiée envers un professionnel du reportage qui ne faisait que son métier. Pendant cette expulsion son outil de travail (sa caméra) a été endommagé et rendu inutilisable. Quelques minutes après cette sortie musclée, Lech Kowalski s’est fait intercepter par les forces de l’ordre.

L’injustice est caractérisée ! Alors qu’il ne faisait qu’exercer sa profession et qu’en aucun cas, il ne représentait un danger ou un trouble à l’ordre public. Force est de constater que cette arrestation est totalement ciblée du fait de sa fonction et de sa mission. Nous en sommes les premiers témoins. Nous confirmons que Mr Kowalski Lech ne pouvait absolument pas résister à cette éjection musclée et de plus était en droit d’être en colère vu l’état de son matériel. Nous avons compris que l’Etat ne tolérait pas la présence des médias pour le suivi de GM&S et le fait bien comprendre.

La provocation est évidente ! L’Etat est sur la provocation et reste sur des postures, c’est tout à fait irresponsable ou/et calculateur compte tenu du climat de tensions extrêmes qui règne dans ce dossier et des bombes à retardement sous jacentes. Des précédents ont eu lieu quelques jours auparavant à la mairie de La Souterraine sur d’autres médias. Utiliser la force publique pour intimider ou dissuader, c’est rajouter de l’injustice aux tensions, cocktail pour le moins explosif. Ce qui n’est certainement pas propice à une reprise sereine, mais la souhaite t’il vraiment ? Que l’Etat l’entende bien, ce n’est pas nous les repris et les non repris qui feront capoter le redémarrage du site de La Souterraine par GMD.

Nous appelons tous les citoyens, syndicats, politiques, à venir soutenir Mr Kowalski Lech dans cette épreuve. Jamais dans le monde où il a pu œuvrer, il ne s’est vu malmener de la sorte par l’Etat et c’est en France pays des droits de l’homme qu’il se voit traiter comme un indésirable ou un moins que rien. Nous n’imaginons pas que la justice de notre pays ne lui rende pas justice. A delà de Lech, c’est aussi la liberté de la presse qui est mise en cause, donc la liberté tout court ! »

Ensemble appelle bien évidemment à la réussite de cette mobilisation.

 

Mercredi 4 octobre : interpellons Macron avec les GMS à Egletons !

 Les GMS ont choisi d’interpeller le président Macron en visite à Egletons mercredi 4 octobre, appuyant une initiative des maires des communes impactées par les licenciements.

Les GMS invitent tout le monde à s’y rendre, afin d’obtenir une meilleure offre de reprise et un meilleur soutien aux salariés licenciés. Le rendez-vous  est à 10h sur le parking de l’usine GMS, pour un covoiturage ou à 13h à la mairie d Egletons.

Communiqué d’ENSEMBLE! : appel à manifester aux côtés des salariés de GM&S le mardi 16 mai à 15h à La Souterraine (Creuse).

Depuis six mois, les salariés de l’équipementier automobile GM&S de La Souterraine, dans la Creuse, ont repris le combat pour empêcher la liquidation de leur entreprise, annoncée pour le 23 mai 2017. Dans les années passées, avec le soutien de la population et malgré les atermoiements du pouvoir politique, leur mobilisation résolue avait permis de sauver un site industriel performant et d’empêcher trois redressements judiciaires successifs. Face à des repreneurs peu scrupuleux, souvent sans projet industriel et davantage soucieux de récupérer les fonds de l’entreprise dans leur propre intérêt, ces ouvriers responsables ont tout fait pour sauver leur usine. S’ils sont obligés aujourd’hui d’utiliser la manière forte, c’est à cause de l’inaction et de la surdité du gouvernement.

Au moment où Macron prend ses fonctions de président de la République et qu’il entend gouverner par ordonnances « au nom de l’emploi », il a là un moyen beaucoup plus sérieux que le détricotage du Code du travail pour sauvegarder 283 emplois industriels dans un territoire rural fragile. Non seulement le nouveau président peut imposer immédiatement aux constructeurs automobiles, largement soutenus par des aides et des commandes publiques, qu’ils garantissent un niveau d’activité suffisant à l’entreprise GM&S, mais il peut aussi imposer que les sous-traitants ne soient plus les variables d’ajustement des grands groupes automobiles, par exemple en contraignant PSA et Renault à une prise de participation majoritaire ou même à l’acquisition pure et simple de l’entreprise GM&S. Comme à chaque fois, ce n’est qu’une question de volonté politique.

C’est pourquoi il y a urgence à répondre à l’appel des salariés de l’usine, pour un rassemblement devant l’entreprise, à la Souterraine, le mardi 16 mai à 15h, puis devant la mairie à partir de17h. Ensemble, obtenons que les salariés de GM&S Industry gardent leur emploi, gagnent sur leurs revendications et que ce site industriel soit sauvé !