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Non à la répression des salariés du CEFP Vieux Collège ! – Rassemblement le 27 septembre à Magnac-Laval (87)

8-janvier-300x14018 salariés de l’association du CEFP Vieux Collège à Magnac-Laval (soit un tiers des personnels !) sont sanctionnés abusivement pour avoir exercé, hors de leur temps de travail, leur droit à la libre expression lors d’une manifestation le 13 avril 2016 sur le parvis du conseil départemental de la Haute-Vienne. Ce jour là ils se mobilisaient car, de nouveau, un jeune allait se retrouver à la rue le jour de ses 18 ans.

Les sanctions les plus lourdes, à savoir le licenciement pour faute grave, visent des salariés qui ont exercé un mandat de délégué syndical. Par la discrimination et la répression, la direction de l’établissement voudrait faire taire les voix critiques.

Depuis plusieurs semaines les salariés sanctionnés du CEFP Vieux collège se battent avec courage pour la levée de l’ensemble des sanctions et la réintégration du salarié licencié.

Avec les salariés du CEFP Vieux Collège refusons la répression, et mobilisons nous pour défendre et gagner de nouveaux droits pour les salariés.

TOUS ensemble ne lâchons rien, sans libertés syndicales pas de progrès social !

RASSEMBLEMENT – Mardi 27 SEPTEMBRE 

MAGNAC-LAVAL – Place de la Mairie à partir de 12H

(repas possible sur place)

à l’appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires

Voici en pièce jointe le tract d’appel : tract_magnac_27092016

Contre la répression syndicale : Limoges, le 27 mai : soutien aux salariés d’Air France et aux Goodyear

violence_chemise

Le 27 mai les 16 d’Air France passent en jugement suite à la fameuse « chemise arrachée »! La violence et la brutalité ne sont pourtant pas du côté des « Air France » et des « Goodyear ». La brutalité ce n’est pas déchirer une chemise. La brutalité, c’est déchirer le code du travail. «La brutalité c’est le 49.3» (François Hollande, 6 février 2006). La brutalité ce n’est pas se battre pour empêcher les licenciements, la brutalité c’est fermer des usines pour le profit des actionnaires ou plonger des hommes ou des femmes dans la misère et la dépression et les acculer au suicide.

La brutalité c’est quand quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans l’intimité d’un conseil d’administration et, à  quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident de la vie des gens (d’après un discours de Jean Jaurès le 19 juin 1906 à la Chambre des députés)

C’est pourquoi le comité de soutien aux Goodyear, également victimes de la répression syndicale, nous appelle à manifester notre solidarité et à se retrouver le : 

Vendredi 27 mai à 18h30

sur les marches du tribunal, place d’Aine à Limoges.

L’idée est simple : chacun vient avec une chemise blanche ; on vous donne à chacun(e) une lettre pour former la phrase « Nous sommes tous des Air France et des Goodyear ! »  Et on prend une photo !